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Le soudage robotise devient incontournable chez Burel Group

Pénurie de soudeurs, économie, souplesse, agilité et qualité du travail réalisé par une cellule de soudage robotisé Valk Welding encourage le constructeur de machines agricoles Burel Group à prolonger sa coopération avec son fournisseur hollandais.

Dans le secteur agricole, Burel Group, 300 personnes, 65 M€ de chiffre d’affaires a été créée en 1936. Avec trois sites en France plus un en Italie, cette entreprise familiale est spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation de machines attelées aux tracteurs afin de préparer les sols, réaliser les semis et favoriser la fertilisation. Ses ateliers fournissent chaque année des semoirs, épandeurs d’engrais, herses, outils à disques ou dents pour le monde entier puisque 40% des machines sont exportées.

A Chateaubourg (35) Burel Group aligne une unité de 20 000 m² inaugurée en 2011 pour fabriquer ses machines.

L’usine fonctionne en 2x8 avec possibilité de travaux en 3x8 au montage, sur certaines presses et avec les robots de soudure.

« Plusieurs activités sont présentes au sein de l’usine de Châteaubourg : la mise en forme avec le pliage, l’emboutissage et la préparation des éléments en direction de la soudure. Une fois soudés, les ensembles prennent la direction de la peinture avec son unité de grenaillage et de traitement de surface. Une fois terminées, les pièces alimentent les chaines d’assemblage. » explique Eric Massard, Méthodiste et Industrialisation Soudure-Gabarits.
« Tout en gardant une faible emprise au sol, le soudage robotisé s’impose car il est difficile de trouver des opérateurs qualifiés notamment pour les ensembles soudés nécessitant une attention visuelle particulière ou à forte valeur ajoutée.

Plus récemment, nous avons envisagé de nous équiper d’une installation souple, flexible et agile bien adaptée aux petites séries avec changement rapide d’outillages. L’installation est pourvue d’un double dévidoir afin de changer de de nuance de fil en moins de 2 minutes. » poursuit-il.

Au printemps 2021, le groupe Burel investissait dans une zone de travail entièrement équipée (traitement des fumées, couverture par ponts roulants, digitalisation) afin d’accueillir la cellule de soudage robotisé conçue par Valk Welding.

L’ensemble comprend un positionneur rotatif à deux postes type L permettant le chargement/déchargement des pièces dans l’outillage pendant que le robot soude. Le robot six axes travaille en temps masqué pendant que l’opérateur nettoie puis retire l’ensemble fini avant de recharger sur un gabarit les éléments de la pièce suivante pour les pointer avant permutation des deux postes.
Le robot est combiné avec le positionneur muni de deux axes rotatifs, l’un vertical, l’autre horizontal, soit au total, huit axes.

La cellule est équipée d’un changement rapide de gabarits grâce à trois unités de centrage point zéro. Ces options réduisent les temps improductifs à moins de dix minutes lors des changements de séries.
La cellule est carénée au maximum afin de ne pas rejeter l’air chauffé de l’atelier. Une arrivée d’air venant de l’extérieur permet de traiter les fumées tout en faisant des économies d’énergie liées au chauffage du bâtiment.

Economique, robuste et fiable, la cellule Valk Welding assure actuellement 15 références de pièces avec des temps de cycle allant de 1,5 à 55 min.
La cellule produit, entre autre, un ensemble soudé complexe, l’attelage de pesée. Cette pièce fortement sollicitée lors de son utilisation doit néanmoins respecter un dimensionnel précis et régulier car elle assure la fonction de pesée instantanée sur les distributeurs d’engrais de la gamme.

« Nous concevons nos outillages en interne. Après la phase de programmation hors ligne (DTPS), les outillages sont validés puis intégrés en production » précise Marvin Hillion, Technicien Méthodes UAP Fabrication-Soudure.

« Les cordons de soudures doivent-être absolument maîtrisés sans porosités. Nous apportons beaucoup de vigilance sur la qualité de nos cordons en robustesse mais également sur l’aspect visuel. » poursuit-il.
En effet, tout comme le soudage, la préparation des pièces avant passage en peinture est très soignée pour un résultat qui doit répondre.
« Ce que nous apprécions chez Valk Welding, c’est leur grande maîtrise du métier, leur réel accompagnement car ce sont des spécialistes du soudage avant d’être des roboticiens. Cette coopération permet d’envisager de travailler sur des tôles allant de 1 mm pour tout ce qui est tôlerie jusqu’à 35 mm d’épaisseur pour les châssis et structures » conclut Eric Massard.

www.sulky-burel.com

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