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Un système de robot de soudage clé en main pour les cabines de tracteurs Kubota

Fondé au Japon en 1890 et installé en France depuis 1974, Kubota déploie en Europe ses mini-pelles, tracteurs et moteurs industriels via 650 distributeurs. En 2022, l’usine a livré 2.000 tracteurs destinés aux marchés européen, américain, australien et japonais. Pour conforter la qualité des cabines de tracteurs M7, Kubota fait confiance à Valk Welding tant pour ses prestations de conception et robotisation du soudage que pour son SAV exemplaire.

Kubota

En 2015, KFME (Kubota Farm Machinery Europe) investit 57 M€ dans une nouvelle usine à Bierne (59) à proximité du port de Dunkerque ce qui facilite l’importation des composants depuis le Japon et l’exportation d’engins prêts à l’emploi. C’est sur ce site de 120.000 m² dont 40.000 m² d’ateliers, qu’est produit le M7 dans une gamme de 130 à 170 CV.
« A l’origine, nos cabines de tracteurs finies étaient importées du Japon et nous ne faisions que l’assemblage et la peinture » se souvient Benoît Frezel Assistant Manager.
« Toutefois, les coûts logistiques et le stockage nécessaire à plusieurs mois d’encours nous ont incité à intégrer, dès 2018, leur soudage au sein de KFME. »

800 cordons de soudure par cabine

« Ce type de soudage est contraignant car tributaire de la certification ROPS (Roll Over Protection System), norme de sécurité des structures pour protéger les conducteurs en cas de renversement ou retournement d’un engin » poursuit-il. Du support d’accessoires aux montants, quelques 90 pièces en acier de 1,2 à 9 mm d’épaisseur sont nécessaires pour confectionner une cabine et chacune exige 23 mètres linéaires de soudure répartis en 800 cordons dont une trentaine sont critiques.
Cœur d’un atelier de 1.100 m², la cellule de soudage Valk Welding, à deux robots TM-2000WG sur transfert, opère de façon quasi symétrique pour réaliser 60% du soudage total.

Huit postes de soudage individuels

L’automatisation est très optimisée puisque, durant un cycle, les robots soudent entre 60% et 70 % du temps, le reste servant aux déplacements.
En amont la cellule robotisée est alimentée par huit postes de soudage individuels nécessaires aux sous-ensembles. Pour éliminer les manutentions manuelles tout en réduisant les risques, chaque sous ensemble est ensuite positionné sur des gabarits qui sont tirés par des chariots électriques type « MasterMover ».

Du robot au gabarit

Outre la conception de la partie robotisée et le développement des programmes, Valk Welding s’est occupé de l’étude et la mise au point des gabarits de soudage indispensables au positionnement des structures avant passage au soudage robotisé.
« Valk Welding s’est montré compétitif pour implanter la cellule robotisée clef en main, mais aussi pour nous accompagner et rendre performante toute la ligne depuis les postes individuels jusqu’aux gabarits mobiles spéciaux dont la précision a été contrôlée en 3D » témoigne Benoît Frezel.

Formation et contrôle de qualité

Kubota a ensuite qualifié par le biais d’un organisme agréé l’ensemble de ces soudeurs. Cela permet d’avoir une continuité de production tout en gardant un niveau de qualité en cas de panne robot.
Les soudures sont vérifiées par le biais de 2 portails qualité. L’absence de projection sur la cabine est vérifiée lors de l’activité de ponçage.
Après masticage d’étanchéité, chaque cabine subit un dégraissage avant phosphatation puis peinture.
« Depuis l’installation du soudage robotisé en 2020, nous avons assemblés plus de 4.000 cabines sans défaut majeur et n’avons connu qu’un seul problème technique lié au robot. Ce dernier a été solutionné en moins de 24h. Nous avons alors apprécié la réactivité exemplaire de Valk Welding et son intervention rapide. » souligne Benoît Frezel.
Il y a 10 ans, l’usine employait 100 personnes. Aujourd’hui, en fonction de la saisonnalité, 250 collaborateurs produisent quotidiennement de cinq à 15 tracteurs.

Priorité au bien-être

Comme pour l’ensemble de l’usine, la ligne de soudage se distingue par son ergonomie et sa propreté. En effet, Kubota valorise le bien-être au travail et, toujours côté social, la firme nippone a adopté, chaque mois, des semaines de quatre jours suivie d’une quatrième sur cinq jours.
KFME envisage aussi de robotiser les postes pour sous-assemblages. Autre projet, un second modèle de cabine. A suivre !

ke.kubota-eu.com

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